Les foyers d'hébergement

Le foyer d’hébergement est un établissement médico-social autorisé par la Conseil Départemental de Vaucluse et régi par l’ensemble des lois et dispositions relatives à ce type d’établissement. C’est un lieu où vivent ensemble entre six et huit personnes en situation de handicap et trois à cinq assistants. Cette taille humaine vise à favoriser les relations entre les membres. La maison se veut chaleureuse, accueillante et favorise une vie de style fraternel ; chacun participe à la vie quotidienne : ménage, cuisine, loisirs…

Les loisirs sont organisés selon les désirs et les possibilités de chacun. A l'image d'une famille « ordinaire », le foyer accueille des personnes des deux sexes et de tous âges. Notre expérience a montré que cette mixité était bénéfique à la qualité de la vie commune. Elle favorise des comportements respectueux. Les plus jeunes font preuve de sollicitude et d'entraide envers les plus âgés, qui, à leur tour transmettent expérience et sagesse.

L'ensemble du groupe est dynamisé grâce à la présence de ses membres les plus autonomes et les plus actifs.

Les foyers, de par leurs pratiques d'accueil et d'ouverture sur l’extérieur et leur localisation, sont de véritables lieux d'insertion sociale grâce au dynamisme du réseau communautaire. Ainsi, les liens et relations avec les voisins, avec les anciens assistants et les amis, avec les bénévoles membres de l'association ainsi qu’avec les membres des autres foyers et établissements sont largement favorisés.

Constance : « la vie de foyer c'est comme être sur un boomerang, on croit y aller pour apporter quelque chose aux personnes qui y vivent ; et en fait ce sont elles qui nous apportent ! »

L'insertion sociale se décline aussi à travers :

• les loisirs personnels comme la peinture, la danse, la piscine etc…
• les sorties en groupe : Restaurant, cinéma, week-end chez des amis ou pour un temps festif, camps de vacances….
• La vie sociale toute simple prévaut au quotidien: aller chez les commerçants de la commune pour l'achat d’un vêtement, au marché du dimanche pour les courses du foyer, partir boire un café avec un copain…

Dans une vie simple, tout devient générateur d'insertion. Et la vie communautaire, avec ses relations multiples, ni cloisonnées, ni fusionnelles, permet la mise en œuvre d’une pédagogie centrée sur la personne et sur le groupe, en associant les dimensions humaines et spirituelles de chacun.

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