Rencontre avec Myriam Martin - 05 - 2013
Depuis combien de temps êtes-vous pris en charge par le SAVS du Moulin de l’Auro ?
Je me suis renseignée et j’ai trouvé l’existence et le rôle du SAVS sur un fascicule lors d’une visite à la MDPH (Maison départementale pour les personnes handicapées). J’en ai ensuite parlé avec l’Assistance Sociale du CMS (Centre Médico-Social) de Carpentras qui a choisi le SAVS du Moulin de l’Auro parmi une liste des SAVS de la région du Vaucluse. C’est l’Assistante Sociale qui a pris contact avec le Moulin et j’ai eu un premier rendez-vous avec Mr Sergi, le directeur, Michel et Claire. Par la suite, j’ai reçu un contrat que j’ai rempli et signé avec le Moulin. Après une période d’essai, j’ai été pris en charge par Claire, puis Marie-Aline et enfin par Stéphanie qui est arrivée il y a 4 mois.
A quelle fréquence rencontrez-vous votre éducatrice ?
Je rencontre Stéphanie, mon éducatrice référente 1 fois par semaine soit chez moi, soit au SAVS de Pernes les Fontaines et cela dure entre 1 heure et 1 heure 30 suivant ce que l’on a à faire. J’ai tout de suite accroché avec Stéphanie que je trouve dévouée, à l’écoute et disponible.
Qu’est-ce qui a changé pour vous depuis que vous êtes pris en charge par le SAVS ?
Je me sens moins seule, plus aidée, plus sécurisée et je sais que je peux compter sur le SAVS. Le SAVS est mon moteur car même si j’ai de la volonté, je n’ai pas forcément le courage d’avancer par rapport à mon état de santé qui me limite beaucoup. J’ai pu, grâce au SAVS rencontrer d’autres personnes suivies elles aussi et rencontrer et créer des liens avec eux malgré le fait que j’habite à Pernes et eux à l’Isle sur Sorgue.
Quels sont vos projets ?
Je souhaiterai partir à Lourdes cet été. J’envisage avec l’aide du SAVS de trouver un logement adapté à mon handicap. Je voudrais aussi être plus en relation avec d’autres personnes par le biais d’associations afin d’éviter de me replier sur moi-même.
Qu’est-ce que vous aimez dans le SAVS ?
Tout ! J’aime cette façon d’aborder la personne dans sa globalité, d’être enfin considérée comme un être humain à part entière et non pas comme une maladie. Je trouve que les personnes du SAVS ont beaucoup de personnes à accompagner et que c’est dommage que la prise en charge ne puisse pas être plus longue et plus rapprochée dans le temps.
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